-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Aller en bas
Lyana di Asturien
Lyana di Asturien
Messages :
35
Lieu de vie :
Asturias
Statut :
Comyn
Pouvoirs laraniques :
A voir
La fête de Mabon
La voix d'Allira résonna dans la pièce, elle était aussi froide que la porte du monastère de Saint Valentin des Neiges. Je levais les yeux au ciel. Même reconnaître notre parenté lui était difficile...


Toute à mon hilarité, je donnais un coup malheureux dans mon bol qui bascula sur mes jupes. Malgré l'épaisseur des jupons et la gravité aidant, le liquide me brûla les cuisses et je me relevais prestement. 


- Ouille !


Evidemment, Allira ne put s'empêcher de commenter l'événement... Toujours dans la critique, celle-là ! Fais pas ci, fais pas ça, gnagnagna ! A croire qu'elle cultivait ce trait de caractère comme un art ! "Vous faites quoi dans la vie, je suis ronchon !" Je tournais la tête et comme à mon habitude, je l'ignorais. Tandis qu'elle s'éloignait, je mis toute mon énergie à frotter ma jupe avec une serviette. Cela ne servit à rien, elle était gâchée... Je grommelais une vague excuse avant de me diriger vers la porte.


- Je vous souhaite une bien bonne journée...


Je glissais un regard piteux vers Amalia. Elle était mon seul soutien et je venais de lui faire honte. Qu'aurais-je donné pour me retrouver en cet instant à la maison de la sororité ? 


Tout. Je donnerai tout pour repartir à la maison de la sororité. Là bas, je ne décevais personne et j'étais à ma place.


Je refermais la porte derrière moi et courus me réfugier dans ma chambre.

Info ajoutée par Vanda : Amalia entend les paroles de Lyana résonner dans sa tête... a-t-elle rêvé?
Codage par Libella sur Graphiorum
Amalia di Asturien
Amalia di Asturien
Messages :
68
Lieu de vie :
Asturias
Statut :
Comynara
Pouvoirs laraniques :
Télépathe et ???
C'était une véritable débâcle, mais il fallait avouer que les choses s'étaient déroulées de manière graduelle, comme une lente ascension jusqu'à la chute, comme un château de cartes qui s'écroule. C'en était presque beau. Ou alors était-ce l'inconfort de sa situation qui rendait Amalia aussi poétique malgré l'horreur ?

Le mot "sœur" sortit de la bouche sans défaut de l'Hastur, sa jumelle se transforma en la personnification même d'une tempête de neige dans les Hellers (ou du moins de l'idée qu'elle se faisait d'une tempête de neige dans les Hellers) et Lyana fit tomber son bol sur elle. Si on pouvait quantifier le malaise qu'Amalia ressentait par une jauge, nul doute que celle-ci aurait dépassé la limite autorisée. Mais bien sûr, le sort s'acharna à lui faire comprendre qu'il n'y avait pas de limite au malaise qu'elle pouvait bien ressentir.

Amalia fronça les sourcils, ne comprenant pas tout de suite ce qui lui arrivait. Puis la lumière se fit. Le rouge lui monta aux joues, mais sa réaction pouvait passer (elle l'espérait) pour de la gêne vis à vis des départs coup sur coup de sa soeur et de sa cousine. Amalia se trouvait stupide, indécise. Comment avait-elle pu en arriver là ? Ces dernières décades avaient été très éprouvantes pour ses nerfs, prise entre deux feux. Sa cousine à accompagner d'un côté, sa jumelle à retrouver de l'autre. Elle avançait sur une corde raide depuis tout ce temps, au point où elle s'était oubliée elle-même. Elle n'avait même pas su écouter son propre corps, qui la trahissait maintenant de la pire des manières, comme si il la punissait de l'avoir délaissé, lui aussi.

Pour ne pas déroger aux actions de sa sœur et de sa cousine, Amalia se leva, sentant le fluide cramoisi glisser le long de ses jambes. Quand bien même était-elle gênée au plus haut point, elle était aussi pragmatique et présentement, elle ne pouvait rien faire pour éviter la catastrophe. Pas en face de deux hommes. Autant que possible, elle voulait préserver sa fierté mise à mal (ou ce qu'il en restait).

Lyana passa dans son dos et un instant, la di Asturien eut l'impression d'avoir capté les pensées de sa cousine. Son esprit lui jouait-il des tours ? Les crampes qu'elle commençait enfin à sentir lui avaient-ils tourné la tête ? La jeune fille fixa le dos de Lyana qui s'éloignait et elle tendit son esprit vers elle avant de la perdre définitivement de vue.

Lyana ?

Allait-elle devoir en plus gérer une crise du seuil ? Ici ? Maintenant ?

Amalia fit face au dom Hastur et son serviteur, et s'inclina brièvement.

- Excusez-moi...

Elle sortit dans la pièce du petit déjeuner et s'arrêta un peu plus loin. Ses jupons étaient de toute façon fichus et elle s'en servit pour stopper l'écoulement de sang sans contrevenir à la bienséance, si quelqu'un avait l'envie soudaine de passer par ce couloir. Il lui fallait maintenant rejoindre sa chambre (et sa jumelle ?) et espérer qu'elle trouverait dans leurs bagages de quoi mettre le holà à la preuve de sa féminité.
Tomas MacBride
Tomas MacBride
Messages :
22
Lieu de vie :
Château Hastur
Statut :
Serviteur
Pouvoirs laraniques :
Télépathe

Maison de ville du Dom Orain Leynier

Rp commun ξ Tomas MacBride
[Équinoxe d'automne]

Était-ce là un vaudeville ou une comédie de l'absurde auquel Tomas venait d'assister malgré lui. Quel bien triste spectacle en vérité. Si les di Asturien comptaient faire fortune en tant que troupe de baladins, cette idée devait leur être ôtée manu militari, sinon il en était fini de leur réputation. Enfin, avec des filles comme celles-là… de cette dernière bientôt ne resterait plus que cendres et ruines si elles persistaient dans cette voie. Le serviteur était resté stoïque dans son coin, durant cette représentation de mauvais goût. Seul l'éclat flamboyant à l'intérieur de son regard trahissait l'irritation qui peu à peu grandissait en son sein. Une bien bonne journée que cette petite sotte maladroite leur avait souhaitée en s'enfuyant à travers les couloirs de la demeure. En quoi serait-elle "bonne", puisqu'il allait devoir se charger de nettoyer les bêtises d'autrui. Lyanna méritait qu'il laisse le désastre dans l’état, que les serviteurs du Dom Orain aillent encenser les invitées auprès de leurs maîtres. Il était presque tenté de se laisser séduire à cette idée, si le souci n'était que cela rejaillisse tant sur la réputation de son maître que ses propres capacités à tenir un service des plus impeccables ! Les dieux seuls savaient que pourtant, elle le méritait de par son comportement. Se moquer ainsi de son illustre maître. Car c'était bien de lui qu'elle se riait en gloussant telle une pintade hystérique. Le regard qu'elle avait porté sur Raul-Gabriel juste avant cet affront ne lui avait nullement échappé. Oh ! Mais il trouverait d'ici à la fin de leur séjour, un moyen de le lui faire payer.  
Quant à la cadette des jumelles, celle-ci était encore en âge d'être gratifiée d'une bonne correction corporelle sur son séant. Encore que cette donzelle risquerait d'apprécier le châtiment. Non mais vraiment ! Se permettre une remontrance pareil en public à l'encontre de sa cousine. Même les animaux avaient bien plus de prévenance envers l'un des leur blessé, en faisant bloc contre le prédateur affamé. Alors qu'elle bien au contraire, ruait dans les brancards pour l'éjecter à portée de crocs dudit prédateur. Quel piètre sens de la famille…, vraiment ! Un peu discret claquement désapprobateur de la langue échappa au serviteur en y resongeant, tandis qu'il se saisissait d'un torchon propre afin d'éponger ce jaco renversé à même le sol de pierre. Des paysannes mal dégrossies. Voilà ce qu'elles étaient toutes deux. Tomas plaignait sincèrement cette pauvre Amalia, de devoir les subir au quotidien. Genoux à terre, le jeune homme frottait le liquide brun en maugréant dans la barbe n'ornant point son menton. - Quelle petite idiote. Idiote, sotte et maladroite. Lorsque le sol fut de nouveau propre, il passa ensuite un coup de torchon sur les pieds de la chaise éclaboussés par l'incident. Dire qu'il était valet de chambre, pas homme à tout faire !!! Et pendant qu'il se relevait, un éclat rouge sombre attira son attention. Confiture de prune ?! Hélas non, du sang ! Une trainée de gouttes de sang partant de la chaise occupée précédemment par Amalia jusqu'au seuil de la pièce. Hum hum ! Serait-ce là, la mauvaise période du mois pour la Damisela. Le serviteur fit disparaitre les traces diligemment.
egotrip


Allira di Asturien
Allira di Asturien
Messages :
74
Lieu de vie :
Asturias
Statut :
Comynara
Pouvoirs laraniques :
Télépathe et ???
Maison de ville du Dom Orain Leynier

Rp commun ξ Allira di Asturien
[Équinoxe d'automne]



EH bien au moins étais-je sorti de ce piège infernal, cet Hastur m’effrayait totalement, même ses battements de cils, sa respiration, tout était calculé, était-ce une création laranique contrôlé par une matrice ? Un espion envoyé ici à Neskaya pour d’obscures raison ? Mon esprit s’interrogeait vraiment.

Néanmoins j’avais menti, pour ne pas changer, j’avais faim, j’adorais le petit déjeuner et c’était en général le repas le plus complet que je faisais alors autant vous dire que ma sortie après trois pauvres bouchées dans ce délicieux pain sucrée c’était un calvaire pour mon estomac.

J’étais partie dans la chambre, décidée à préparer mes affaires et quitter la maisonnée séance tenante, la foire de Neskaya m’offrirait le repas dont j’avais besoin et l’air frais qui allait avec. J’enfilais une sur robe de laine bleue et pris une besace assortie que j’avais brodé durant l’été avec patience et conviction mais sans réel succès, on ne se refait pas hélas.

Je changeais mes chaussons d’intérieur et enfilais mes bottes quand Amalia me rejoignit cramoisie.

- Qu’est-ce qui ne va pas bredilla ?


Je voyais bien que cela clochait.

Tu me fais quand même pas la tête? C'est pas totalement ma faute si j'ai préféré partir, je ne la supporte pas c'est épidermique je ne fais pas exprès tu le sais bien...

egotrip


Amalia di Asturien
Amalia di Asturien
Messages :
68
Lieu de vie :
Asturias
Statut :
Comynara
Pouvoirs laraniques :
Télépathe et ???
Le trajet entre la salle du petit-déjeuner et la chambre avait été court mais en même temps très long pour Amalia. Heureusement pour elle, la grande majorité de la maisonnée était occupée à préparer la fête qui devait avoir lieu le soir même et la jeune fille avait pu rejoindre l’intimité de sa chambre sans croiser âme qui vive.

Elle referma la porte sur elle et remarqua que sa sœur était déjà apprêtée pour sortir en se retournant. Elle comprit en voyant Allira qu’elle avait craint, pendant son escapade dans les couloirs, que ce soit elle qui soit fâchée et maintenant qu’elle comprenait que ce n’était pas du tout le cas, ses crampes d’estomac se calmaient enfin un peu. La foire de Neskaya était l’occasion pour elles de se retrouver après des années d’éloignement, elle se faisait vraiment un plaisir de profiter de la fête avec sa sœur, de découvrir d’autres paysages, de combler les absences des dernières années… et Amalia avait redouté d’avoir gâché leurs retrouvailles.

Non, je ne suis pas fâchée breda, si tu ne l’es pas aussi.

Amalia eut un sourire contrit et avança en relevant ses jupons. Ils étaient tâchés de son sang, on ne pouvait pas ne pas le voir de cette manière.

Quelque chose que je n’avais pas prévu...

Crispée, elle retrouva leurs bagages qu’elle ouvrit pour y chercher des linges et des vêtements de rechange. Peut-être Allira aurait-elle la patience d’attendre qu’elle se change avant de partir pour la foire. Mais dans ce cas là, qu’allait-elle faire de Lyana ? Amalia avait un peu peur de la laisser seule, avec le risque que cela comportait qu’elle ne se fasse remarquer. C’était vraiment un problème insoluble.

- Je n’en ai pas pour longtemps, si tu veux m’attendre ?

Elle n’osa pas proposer que Lyana se joigne à elles. À quoi bon provoquer une nouvelle dispute ?
Allira di Asturien
Allira di Asturien
Messages :
74
Lieu de vie :
Asturias
Statut :
Comynara
Pouvoirs laraniques :
Télépathe et ???
Maison de ville du Dom Orain Leynier

Rp commun ξ Allira di Asturien
[Équinoxe d'automne]



J'étais en train de finir de me préparer quand ma moitié est entrée et j'étais inquiète de l'avoir froissée, mais sa réponse me soulagea réellement.

Bien entendu que je ne suis pas fâchée après toi, tu ne mérites pas ma colère, je ne crois pas que tu l'aies mérité un jour... l'inverse par contre.

Et de grimacer, bien contrite de mon sale caractère, et surtout Amalia était la seule auprès de qui je l'avouais. J'écoutais la suite et grimaçais pour elle quand elle me montra ses jupons.

- La poisse !

Je compatissais vraiment et je l'aidais sans même réfléchir à sortir des linges propres. Un instant je m'arrêtais et pris des linges aussi pour moi, au cas où le destin me jouerait le même mauvais tour, je n'aimerais pas avoir à revenir en urgence ici ce soir.

- Mieux vaut prévenir que guérir disait toujours mamé.

Je la laissais donc se nettoyer, se changer, laisser ses affaires à laver dans la malle idoine. Je terminais donc pour ma part de me préparer, vérifiais ma coiffure.

- On peut y aller je crois!


[hj] je te propose de répondre directement sur le sujet de la foire pour avancer directement là bas.


egotrip


Raul-Gabriel Hastur
Raul-Gabriel Hastur
Messages :
31
Lieu de vie :
A définir
Statut :
Comyn
Pouvoirs laraniques :
Télépathie - Don du Cercle

Maison de ville du Dom Orain Leynier

Rp commun
[Equinoxe d'automne]

Pourquoi s’était-il laissé convaincre de venir ici déjà ? Et pourquoi s’était-il levé si tôt aussi ? Alors qu’il aurait pu profiter de son lit plus longtemps ? Ah oui, la Bienséance… Chose que ne connaissaient décidément pas les DiAsturien. Peut-être était-ce même une tare familiale…

Raul-Gabriel retint un pincement de lèvres alors qu’il commençait à boire et rien ne vint réellement perturber son visage en dehors d’un éclat d’acier dans les yeux envers Lyana pour qui savait bien voir.

« Ca » s’emportaient vite et quittaient tout aussi rapidement, ça en était ridicule.

D’abord Allira qui essaya d’écraser sa « cousine » comme un vulgaire moustique et que Raul-Gabriel Hastur ne put quitter des yeux à son grand déplaisir. Etre attractive quand on n'était pas un Hastur devrait être interdit. Et puis partit La Chose qui pour le coup se montra légèrement plus polie que sa cousine… Le jaco avait, semble-t-il, amélioré sa parure. Et finalement partit Amalia qui étrangement sut surpasser sœur et cousine cette fois-là. Peut-être quelqu’un finirait-il par se souvenir de son existence d’ici une vingtaine d’année si elle n’était pas flétrie de grossesse puis morte entre temps… Bien sûr, Raul-Gabriel, en bon Hastur qu’il était, répondit à toutes avec les formes même en ces instants pénibles et incongrus. La plaie !

La Magnifique et Bien Elevé Hastur finit tranquillement son repas pendant que son serviteur entreprenait déjà de nettoyer. C’en en était presque dommage que Tomas ne soit pas noble… Même s’il L’avait clairement oublié en cet instant, travaillant en maugréant pendant que Lui-même l’observait. Le voir plein d’entrain et de ferveur domestique Le fatiguait mais cela avait au moins le mérite d’apaiser son ressentiment envers le repas désastreux. Enfin plutôt envers les invitées désastreuses.

« Es-tu sûr de n’avoir laissé aucune trace ? »

Si le ton était impersonnel et la voix à sa hauteur habituelle, son serviteur le connaissait assez pour savoir ce qu’il en retournait exactement.



egotrip



Tomas MacBride
Tomas MacBride
Messages :
22
Lieu de vie :
Château Hastur
Statut :
Serviteur
Pouvoirs laraniques :
Télépathe

Maison de ville du Dom Orain Leynier

Rp commun ξ Tomas MacBride
[Équinoxe d'automne]

- Hélas, certains souvenirs ne peuvent disparaitre d'un simple coup de torchon. Les damiselas di Asturien resteraient gravées en sa mémoire ad vitam aeternam. Il n'y avait malheureusement aucune solution pour les chasser de sa mémoire à présent. Le serviteur se releva, puis il s'accorda le temps d'épousseter ses chausses au niveau de ses genoux, afin d'être présentable au regard de son maître. - Puis-je vous débarrassez mon Seigneur, ou souhaitez-vous encore vous sustenter ? Il se doutait de la réponse, mais l'étiquette réclamait qu'il pose tout de même la question. Le petit déjeuner ayant été gâcher par deux des trois autres convives du Dom Orain, mieux valait donc vaquer à d'autres activités plutôt que de rester attablé. Tomas avait très envie de découvrir la foire... il ne pourrait le faire qu'en compagnie de son maître durant la journée. Fallait-il encore que ce dernier daigne mêler son auguste personne à la plèbe régionale. Un détail qui n'était pas vraiment gagné d'avance.

Hj : Je pense qu'on peut clore là !
egotrip


Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum