Flashback - Dans la vallée de Dana (An 551)

Je fus rassuré en un sens que mon présent, ma dette d’honneur soit acceptée et pas balayée d’un revers de la main. Dyan était un homme comme je les aime, un avec qui je pourrais m’entendre en toutes circonstances, sûrement même dans un bon bordel à n’en pas douter… Mais ce n’était pas l’heure ou le moment.

- Promis je vais prendre des cours d’escrime d’ici à ce que je vienne te rendre service.

J’aurais pu mal le prendre mais non, j’avais de l’humour, pourri mais il existait. Je montais sur le cheval à  mon tour et regardais cette cabane.

- Pas dit que je revienne dans le coin prochainement ma foi.

Je donnais un coup de talon pour que le cheval parte. Nous avons marché au pas de longues durant, descendant plus bas dans la vallée. Quand nous fûmes enfin sortis de ce vallon la je saluais mon camarade, me promettant de le revoir prochainement et de ne pas oublier ma promesse d’aide.

Il partit vers le sud plus encore pour rejoindre Armida et moi je changeais de vallées par deux fois avant de reprendre la route des cols pour remonter vers Storn non sans avoir fait une halte pour me remettre de ces blessures dans les terres Hammerfell.

Toutes plaisanteries faites, nos regards se sont tournés vers la cabane, me remémorant cette mésaventure que, avouons le, je me serai bien passé et bien moins agréable que celle que je venais chercher à la base.
 
J’opinais du chef aux paroles de Dorian.
 
-       Moi non plus…
 
Pour ne pas dire que je ne refoutrais plus jamais les pieds sur les terres Darriel à moins d’y être contraint et forcé. Je savais que je faisais également mes adieux à ma douce Kiera. Son sourire, son parfum et sa peau allaient terriblement me manquer.
 
Nous fîmes une partie du chemin ensemble avant de nous séparer pour de bon, m’assurant avant tout qu’il se sentait capable de poursuivre seul.
Je continuais jusqu’à Amirda pour rentrer plus tôt que prévu. Les semaines qui suivirent, je n’avais pas eu vent d’une disparition ou du décès du Storn. J’en avais conclu qu’il était arrivé sauf près des siens.

 


FIN... (et merci !)